La fibre optique va irriguer le département de vendée

La fibre optique va irriguer le département de vendée

Posté dans : Actualités, Actus régionales | tag(s) : , par krealyde.
Le conseil général a voté son schéma numérique. Vingt-deux millions d’euros vont être investis
pour tirer 356 km de fibre optique.

« Aussi fondamental que le désenclavement routier et ferroviaire. » Bruno Retailleau en fait une priorité depuis son élection à la tête du Département : doter la Vendée d’un plan numérique. « Le très haut débit est essentiel aujourd’hui pour les entreprises, souligne Alain Leboeuf, président de la commission numérique. Et aussi pour les particuliers, pour l’accès à l’information, pour l’éducation, l’administration» Un schéma territorial qui a été adopté, hier.

 

Il s’appuie d’abord sur la création d’un réseau de fibre optique, qui permettra de véhiculer les données numériques à 100Mbit/s, à travers tout le département. Avec un raccordement possible dans chaque canton, y compris l’île d’Yeu. Il s’agit des « autoroutes numériques » de la Vendée. Pour les réaliser, « on s’appuiera sur les linéaires de fibre optique existants et mobilisables : le long des autoroutes, des voies ferrées. Et sur des projets lancés », comme celui de la Région, baptisé Gigalis (voir carte ci-contre). Ensuite, pour assurer un maillage courant jusqu’à chaque canton, « 356 kilomètres de liaisons restent à construire. Nous travaillons avec de nombreux partenaires pour leur réalisation (Sydev, Vendée eau, etc.) ».

 

22 millions pour le réseau

 

Le Département a voté un crédit de 22 millions d’euros pour construire ce réseau, qui sera jalonné de 102 « échangeurs ». « Des points qui, comme pour une autoroute, permettront d’entrer sur le réseau. » On en trouvera donc au moins un par canton, un pour chaque commune traversée directement, un pour chaque Vendéopôle, et des raccordements des points hauts (pylônes, châteaux d’eau…). Ces derniers sont importants pour les technologies hertziennes comme la 4G, le très haut débit pour les mobiles.

 

À partir de ces 102 « échangeurs numériques », « il faudra ensuite desservir chaque utilisateur, poursuit Alain Leboeuf, qui précise que là, « c’est aux intercommunalités d’imaginer le meilleur déploiement sur leur secteur. Le Département « s’engage à financer 50 % des études ». Elles auront le choix entre trois solutions, qui peuvent se cumuler : la création d’une boucle locale intercommunale, le raccordement direct de l’abonné à la fibre optique ou encore « la montée en débit sur l’ADSL classique ». Cela « consiste à augmenter la performance du haut débit en diminuant la distance séparant l’abonné du point le plus proche raccordé en fibre optique. »

 

« On dévoile une stratégie »

 

Ce dernier dispositif est aussi l’autre volet du schéma départemental, qui cible 84 zones où les débits ADSL sont les plus faibles (512 kb/s). « Il faudra de nouveaux centraux téléphoniques pour ces zones, qui permettront une rapide amélioration du débit pour environ 25 000 foyers. Le coût d’investissement sera partagé par le Département et les communautés de communes. Nous comptons aussi lancer ces projets dès 2012 ». Ils devraient bénéficier aussi de subventions.

 

« Nous dévoilons aujourd’hui une stratégie, souligne Bruno Retailleau, mais tous nos chiffres sont encore indicatifs. On ne sait pas encore comment seront réparties les aides de l’État et européennes sur ces projets ». Le coût du déploiement de la fibre optique est lui aussi indicatif. « Cela dépendra de la disponibilité de fourreaux ou même des lignes existantes que les opérateurs téléphoniques n’ont pas encore communiquées. On réajustera donc peu à peu notre stratégie. »

 

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